La BYD Seagull n’est pas encore disponible sur le marché européen, mais elle figure parmi les voitures électriques les plus reconnues en Europe. Cela n’a rien de surprenant. Ce modèle urbain a connu un grand succès en Chine, où près de 500 000 unités ont été immatriculées l’année dernière, et il est désormais prêt à entrer sur notre marché, avec une arrivée prévue au printemps à un tarif très compétitif.
Après avoir observé des véhicules électriques affichés à moins de 25 000 euros, les fabricants s’efforcent désormais de proposer des modèles à moins de 20 000 euros.
La catégorie des voitures électriques abordables, comprenant des modèles tels que la Citroën ë-C3, la Fiat Grande Panda, la Renault 5 E-Tech, la Leapmotor T03, la Dacia Spring, la Hyundai Inster et l’Opel Frontera, accueillera un nouveau concurrent qui compliquera la situation pour les autres marques. La BYD Seagull, selon les informations fournies par la marque, devrait arriver en Europe en avril prochain.
Les véhicules électriques à moins de 20 000 euros sont en route
Une fois le seuil des 25 000 euros dépassé, la situation devient plus complexe. Par exemple, la version d’entrée de gamme de la Citroën e-C3 sera proposée à 20 000 euros, mais cela impliquera une réduction significative de son autonomie, avec une portée limitée à seulement 200 km WLTP.
En revanche, la BYD Seagull établira de nouveaux standards. D’après un représentant de l’entreprise cité par le site Automotive News, cette citadine chinoise sera commercialisée sur notre marché à un prix “bien inférieur à 20 000 euros“.
Il convient de rappeler que la BYD Seagull est une compacte électrique mesurant 3,78 mètres de long, dotée de cinq portes et pouvant accueillir quatre passagers. Elle est équipée d’un moteur électrique de 74 ch et propose des batteries de 30 et 39 kWh, offrant une autonomie variant entre 305 et 405 km CLTC selon la version choisie.
Ces valeurs pourraient être converties en 250 et 350 km WLTP respectivement, avec une fonction de charge rapide DC de série, permettant de passer de 30 à 80 % de charge en seulement 30 minutes.
Un modèle qui subit une transformation significative, intégrant non seulement des modifications esthétiques mineures, mais également des équipements améliorés, un système de caméra à 360 degrés, des systèmes d’assistance à la conduite perfectionnés, ainsi que des capacités d’auto-conduite de niveau 2.
Son tarif, “nettement inférieur à 20 000 euros“, représente un véritable défi pour BYD, qui envisage de lancer une version d’entrée de gamme de la Seagull à environ 16 900 euros, se positionnant ainsi sous la Dacia Spring d’entrée de gamme. Ce dernier modèle est moins puissant, dispose d’une capacité de batterie réduite et offre seulement 225 km d’autonomie WLTP. De plus, la Spring ne propose pas de recharge rapide en standard, ce qui oblige les consommateurs à opter pour une version plus coûteuse et à acquérir l’accessoire séparément.
Actuellement, la Seagull sera produite dans l’usine chinoise, avant d’être fabriquée dans l’usine que BYD est en train de construire en Hongrie, laquelle devrait être entièrement opérationnelle d’ici la fin de l’année prochaine.
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