Dani Alves a témoigné ce lundi devant le juge qui l’instruit pour des agressions sexuelles présumées le 30 décembre dans une boîte de nuit de Barcelone. Ainsi, le joueur a déclaré avoir eu des relations sexuelles consenties, affirmant que Dani Alves continue d’être incarcéré à la prison de Brians II.
Dans sa dernière déclaration devant le juge le 17 avril, Dani Alves a finalement reconnu que des relations sexuelles avaient bel et bien existé, mais que celles-ci étaient toujours consenties par la jeune fille. Selon son témoignage, il lui a demandé jusqu’à deux fois si cela lui plaisait et elle a accepté.
Selon la victime, ces propos contredisent toutefois les preuves biologiques trouvées tant à l’intérieur de son vagin que dans la salle de bain où se sont déroulés les faits, et sont également truffés d’incohérences.
Pour cette raison, l’avocate de la jeune femme présumée, Ester García, a maintenant soumis un rapport à la personne en charge de l’affaire, dans lequel elle s’oppose à la demande de la défense du footballeur de le libérer, même pas avec des mesures conservatoires.
Joana Sanz, dans une photo d’archive
L’avocat assure que, si cela avait été d’un commun accord, le plus logique est qu’ils se seraient enfermés dans la suite réservée, située à quelques mètres, et non dans les toilettes. De plus, il insiste sur le fait que le risque de fuite du footballeur persiste.