Produire des véhicules de plus en plus performants à un prix compétitif pour séduire un large public constitue l’un des principaux objectifs de tout constructeur automobile à l’échelle mondiale, en particulier pour des entreprises en pleine croissance comme BYD. Cependant, le succès et le développement peuvent parfois engendrer des mécontentements, comme cela a été le cas pour la marque chinoise.
Récemment, BYD a dévoilé sa technologie God’s Eye, un système intégrant des caméras, des capteurs et des radars, visant à rivaliser avec le système de conduite autonome de Tesla, connu sous le nom d’Autopilot.
Cette annonce a surpris de nombreux observateurs
Le problème réside dans le fait que le constructeur chinois a promis d’intégrer cette technologie dans les 21 modèles qu’il commercialise en Chine (Denza, Fang Cheng Bao, Yangwang), ce qui a suscité la colère des clients ayant déjà effectué un achat.
Des milliers de plaintes ont émergé sur diverses plateformes du secteur, où de nombreux propriétaires de véhicules BYD, ou ceux ayant réservé avant cette annonce, expriment leur mécontentement, estimant avoir payé un prix excessif pour leurs véhicules, alors que les futurs modèles bénéficieront d’une technologie qu’ils ne pourront pas utiliser, malgré un coût similaire.
En conséquence, ils réclament une forme de compensation de la part de BYD, une des demandes les plus fréquentes parmi les environ 5 000 plaintes recensées récemment sur une plateforme spécialisée en Chine.
Il convient de noter qu’une situation analogue s’est produite avec Tesla, notamment en raison de baisses de prix soudaines. Cela illustre bien le fonctionnement de l’offre et de la demande, et la stratégie de BYD semble pertinente d’un point de vue commercial.
Il existe trois niveaux de God’s Eye
Il est rapporté qu’Elon Musk fixe le prix du pack de conduite autonome de niveau 2, Full Self-Driving, à environ 7 500 euros, tandis que BYD prévoit d’intégrer son propre système Autopilot sans frais supplémentaires, ou plutôt qu’il sera inclus de série dans ses véhicules au même tarif qu’auparavant. Naturellement, il existe trois versions, avec des niveaux de sophistication variés.
Cela inclut la BYD Dolphin Mini (BYD Seagull), dont le prix en Chine est inférieur à 10 000 euros, et qui devrait faire son apparition en France et dans le reste de l’Europe en 2025, avec un tarif estimé entre 15 000 et 20 000 euros. Pensez-vous que la stratégie adoptée par BYD soit judicieuse ?
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