L’ancien président américain, candidat à la succession de Joe Biden, propose un programme ancré à droite avec une certaine fermeté et la mise en place… de voitures volantes.
Donald Trump souhaite retourner à la Maison-Blanche. Pour atteindre son objectif, le septuagénaire, qui vise l’investiture républicaine, propose un programme avec des axes similaires à ceux qui avaient fait son succès en 2016. La proposition du mur à la frontière avec le Mexique fait ainsi de nouveau son apparition.
Mais de nouvelles mesures, comme l’investissement dans les… voitures volantes, font leur apparition. Voici les principales mesures du programme de Trump.
Il n’a jamais été terminé, mais le mur entre les États-Unis et le Mexique était une des mesures emblématiques de son premier mandat : s’il est réélu, Donald Trump veut « sécuriser entièrement » la frontière.
Lors de son premier mandat, l’administration Trump avait fait construire environ 700 kilomètres du mur, pour une frontière de plus de 3 000 kilomètres. Donald Trump a aussi évoqué la possibilité de révoquer le droit du sol pour les enfants d’immigrés sans papiers.
Des villes du futur avec des voitures volantes
Dix nouvelles villes, pour « un grand bond en avant du niveau de vie américain ». L’ancien président, candidat à un nouveau mandat, souhaite construire une série de métropoles, à peu près de la taille de la capitale Washington, sur des terres fédérales.
Développées autour de « bastions industriels » regorgeant d’usines dernier cri, ces villes permettraient de créer « un nouveau futur pour l’Amérique », assure Donald Trump. Le républicain imagine un « grand concours » pour dessiner ces villes « de la liberté ».
Soucieux que les États-Unis, et « non la Chine », mènent la révolution de la « mobilité aérienne », Donald Trump propose aussi le plus sérieusement du monde que le pays travaille d’arrache-pied à la conception de véhicules volants.
Farouche opposition aux « communistes aux cheveux roses »
Le septuagénaire s’est prononcé sur ces « guerres culturelles », ces questions de genre, racisme ou éducation qui déchirent le pays.
Le candidat s’est engagé à sévir contre les médecins proposant des soins de transition aux mineurs transgenres et contre les « communistes aux cheveux roses » qui enseignent l’histoire du racisme à l’école d’une façon qu’il considère comme « inappropriée ».
Il a également proposé la création d’un crédit d’impôt pour dédommager les professeurs qui enseignent l’utilisation des armes à feu, à l’heure où le pays est endeuillé par une litanie de fusillades en milieu scolaire.
Peine de mort pour les dealers
Afin de lutter contre la crise du fentanyl aux États-Unis, un dangereux opiacé de synthèse à l’origine d’une hausse dramatique des overdoses mortelles aux États-Unis, l’ancien locataire de la Maison-Blanche a proposé de désigner les cartels mexicains comme des organisations terroristes.
Selon le républicain, les trafiquants de drogue devraient être condamnés à mort. « Ils tuent nos citoyens et empoisonnent nos beaux enfants », a-t-il accusé dans l’une de ses vidéos.
Donald Trump a aussi défendu le retour des interpellations et fouilles arbitraires (« stop-and-frisk »), une pratique policière controversée qui s’est traduite dans le passé par un ciblage disproportionné des Noirs et des Latinos.
Et s’est engagé à déployer la Garde nationale pour « rétablir la loi et l’ordre » – une de ses formules fétiches – dans les villes dirigées par des femmes ou des hommes politiques de gauche.
Grâce pour une partie des manifestants du 6 janvier 2021
Donald Trump a promis de gracier « une grande partie » de ses partisans emprisonnés après avoir attaqué le siège du Congrès américain, le 6 janvier 2021.