Le ministère danois de la Défense a annoncé que le Danemark et les Pays-Bas vont livrer 14 chars Leopard 2 à l’Ukraine.
Le Kremlin réagit aux rumeurs sur un sosie de Poutine
Le chef de l’Otan en visite surprise à Kiev, le Danemark et les Pays-Bas qui vont livrer 14 chars Leopard 2 à l’Ukraine, un mystérieux flash dans le ciel de Kiev, le Kremlin trouve «étrange» que Kiev évoque le recours de Poutine à des sosies… Le Figaro fait le point sur la situation de la guerre en Ukraine ce jeudi 20 avril.
Le secrétaire général de l’Otan à Kiev
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, se trouve à Kiev pour une visite surprise, a rapporté jeudi un média ukrainien en publiant des photos du responsable dans le centre de la capitale ukrainienne. L’Otan a ainsi confirmé les informations sur cette visite surprise rapportées plus tôt par un média ukrainien qui a publié des photos de Jens Stoltenberg dans le centre de la capitale ukrainienne.
Sur les images du Kyiv Independant, on peut voir Jens Stoltenberg se recueillir sur la place Saint-Michel de Kiev, devant un mémorial en l’honneur des militaires ukrainiens tués au combat.
La Russie voit dans ce soutien la preuve que l’Alliance et les États-Unis lui mènent une guerre par procuration en Ukraine et ne cesse de dénoncer l’élargissement de l’Otan à ses frontières. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné jeudi auprès des journalistes que l’un des objectifs de Moscou en Ukraine restait d’empêcher ce pays d’intégrer l’Otan. «Dans le cas contraire, cela constituerait une menace sérieuse pour notre pays et sa sécurité», a-t-il déclaré.
Le Danemark et les Pays-Bas vont livrer 14 chars Leopard 2 à l’Ukraine
Le Danemark et les Pays-Bas vont acheter pour 165 millions d’euros 14 chars Leopard 2 afin de les donner à l’Ukraine, qui réclame plus d’armes lourdes, a annoncé jeudi le ministère danois de la Défense. «Les Pays-Bas et le Danemark annoncent aujourd’hui leur intention d’acquérir, rénover et donner à l’Ukraine 14 chars Leopard 2A4 à la suite de notre collaboration fructueuse avec l’Allemagne pour la livraison d’au moins 100 chars Leopard 1A5», selon un communiqué du ministère.
Les chars seront fournis à partir de «début 2024», précise le ministère en indiquant que le coût estimé de 165 millions d’euros sera «partagé à parts égales» entre les deux pays. «De cette manière, nous participerons conjointement à la +coalition Leopard 2+, soutenue par de nombreux partenaires et alliés», ajoute le communiqué.
Un mystérieux flash dans le ciel de Kiev
Un mystérieux flash a illuminé le ciel de Kiev mercredi soir et déclenché une brève alerte antiaérienne. Il est probablement dû à un météorite, a indiqué jeudi à l’AFP l’agence spatiale ukrainienne. «On ne peut pas identifier exactement la chose. Notre hypothèse est qu’il s’agit d’une météorite, mais pour en établir la nature exacte, on manque de données», a indiqué à l’AFP le chef adjoint du centre de contrôle de l’agence spatiale d’Ukraine, Igor Kornienko.
L’administration militaire de la capitale ukrainienne a assuré ce matin que ce flash n’est pas dû à l’utilisation d’une arme. «C’est aux experts de découvrir ce que c’était exactement. Le plus important c’est la sécurité de Kiev et de ses habitants. Ce n’était pas une attaque de missile et notre défense anti-aérienne n’a pas eu recours à ses armes», a indiqué Serguiï Popko, chef de l’administration militaire de la ville.
Le Kremlin réagit aux rumeurs sur un sosie de Poutine
Le Kremlin a dit trouver «étrange» jeudi qu’un haut responsable ukrainien considère que c’est un sosie de Vladimir Poutine qui s’est récemment rendu dans les territoires occupés ukrainiens et non le président russe lui-même. «Je ne peux que dire que ces déclarations sont pour le moins étranges», a dit à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, réagissant aux accusations ukrainiennes.
Le secrétaire du Conseil national de sécurité ukrainien, Oleksiï Danilov, avait estimé mercredi soir que la visite du maître du Kremlin dans la partie occupée de la région de Kherson était une mise en scène, affirmant que c’était en réalité un sosie du dirigeant russe qui avait été montré dans les médias. «Il n’y avait pas de Poutine là-bas», a-t-il déclaré à la télévision. «C’est un sosie, c’est bien connu», a ajouté le responsable.