À la tête de l’Otan depuis 2014, Jens Stoltenberg a été reconduit jusqu’en 2024. Il avait déjà été prolongé d’un an en 2022, après l’invasion de l’Ukraine.
Le Norvégien Jens Stoltenberg, à la tête de l’Otan depuis 2014, a annoncé mardi qu’il avait été reconduit à son poste de secrétaire général pour une année supplémentaire, à quelques jours d’un sommet crucial à Vilnius centré sur l’Ukraine. « Je suis honoré de la décision des alliés de l’Otan d’étendre mon mandat de secrétaire général jusqu’au 1er octobre 2024 », a-t-il tweeté. « Les liens transatlantiques entre l’Europe et l’Amérique du Nord ont garanti notre liberté et notre sécurité depuis près de 75 ans, et, dans un monde plus dangereux, notre Alliance est plus importante que jamais », a-t-il poursuivi.
Cette prolongation, attendue depuis plusieurs semaines en l’absence de consensus sur le nom d’un possible successeur, a été entérinée lors d’une réunion des ambassadeurs des 31 pays membres au siège de l’organisation, à Bruxelles.
Nommé le 1er octobre 2014 pour un mandat de 4 ans, l’ancien Premier ministre norvégien, 64 ans, a effectué deux mandats complets et avait déjà été prolongé d’un an en 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine.
L’avenir de l’Ukraine au programme du prochain sommet
La question de l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan sera au cœur du sommet de Vilnius, les 11 et 12 juillet. Si une adhésion tant que l’offensive militaire russe se poursuit est exclue, Kiev veut des assurances pour la suite. « Nous avons besoin d’un signal très clair et intelligible lors du sommet de Vilnius, selon lequel l’Ukraine peut devenir un membre à part entière de l’Otan après la guerre », a récemment martelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a bouleversé la sécurité en Europe et rebattu les cartes, poussant la Finlande et la Suède à vouloir rejoindre le parapluie protecteur de l’Otan. L’article 5 de l’Alliance stipule qu’une attaque contre un membre « sera considérée comme une attaque contre tous les membres ».