Depuis le départ de Lionel Messi, les rumeurs viennent de tout part et les critiques n’en manquent non plus. Au tour d’une ancienne joueuse de tacler le club.
Kheira Hamraoui est l’une des anciennes joueuses de l’équipe féminine de la France. Dans un livre paru aux éditions JC Lattès et intitulé « Kheira, à contre-pied », elle tacle sévèrement le club français.
« Le PSG: un club inhumain »
Le 4 novembre 2021, la joueuse avait été victime d’une agression violente. Elle en fait recours sans retenue aucune : « En plus du traumatisme que je subis ce soir-là, je vais être confrontée à leur indifférence, leur cruauté pour ne pas dire une forme de maltraitance à mon égard », décrit-elle.
« Le staff ne m’adresse plus la parole et le PSG n’a qu’un objectif: que je parte le plus rapidement possible alors que je suis sous contrat jusqu’en juin 2023.
Je suis traitée comme une pestiférée. Victime de cyberharcèlement, insultée, traînée dans la boue lors des matches, je ne reçois aucun soutien de la part de mon employeur qui se mure dans le silence », affirme-t-elle.
Par ailleurs, Lionel Messi a passé également deux saisons au PSG et son bilan n’a pas été tout entier rose. L’attaquant argentin a accordé un interview à Mundo Deportivo et Sport avant d’annoncer sa signature à l’Inter Miami. À cette occasion, le septuple ballon d’or n’a pas caché son regret : «Un peu oui, parce que comme je viens de le dire, ce sont deux années pendant lesquelles je n’étais pas heureux, je ne me suis pas amusée, et cela a affecté ma vie de famille, j’ai manqué beaucoup de choses dans la vie de mes enfants à l’école.
À Barcelone, j’allais les chercher, ici je le faisais beaucoup moins, je partageais moins d’activités avec eux. C’est aussi ce qui a motivé ma décision, pour renouer, entre guillemets, avec ma famille, avec mes enfants, et profiter du quotidien.
J’ai eu la chance de tout réussir dans le football et maintenant cela va un peu au-delà de l’aspect sportif, ce qui m’intéresse aussi beaucoup, mais beaucoup, beaucoup plus c’est l’aspect familial».