C’est une soirée qui fera date dans l’histoire de Manchester City. Les Skyblues ont remporté la Ligue des Champions pour la toute première fois.
Un but aura suffi au bonheur de Manchester City. Dans un match fermé face à l’Internazionale, ce sont finalement les Anglais qui auront réussi à trouver la faille, par l’intermédiaire de Rodri, à la 68e minute de jeu. Sur le plus petit des scores, ils remportent ainsi leur première Ligue des Champions de leur histoire, deux ans après avoir échoué face à Chelsea et succèdent ainsi au Real Madrid.
La saison des joueurs de Pep Guardiola est immense. Ils ont réalisé un triplé historique après leur succès en championnat et en Coupe d’Angleterre.
Les Skyblues deviennent ainsi la quatrième équipe anglaise à remporter la Ligue des Champions, après Manchester United (1999, 2008), Liverpool (2005, 2019) et Chelsea (2012, 2021).
Un sacre espéré depuis 2008
Pour Guardiola, il s’agit du troisième sacre en C1 après les deux gagnés sur le banc du FC Barcelone (2009, 2011), son club formateur. L’ancien milieu de terrain de 52 ans, en échec sur la scène européenne à la tête du Bayern Munich (2013-2016) et de Manchester City depuis son départ du Barça, a enfin brisé la malédiction, deux ans après une finale perdue avec le club mancunien face à Chelsea (1-0).
Avec trois Ligue des champions à son palmarès, il n’est plus qu’à une unité de Carlo Ancelotti, le technicien le plus titré (4), et arrive au niveau de Zinédine Zidane et de l’Anglais Bob Paisley, également couronnés en C1 à trois reprises.
Cette victoire est également une consécration pour le cheikh Mansour ben Zayed Al-Nahyane, vice-président des Emirats arabe unis, qui a sauvé le club de la faillite en le rachetant en 2008. Depuis cette date, plus d’1,5 milliard d’euros ont été investis sur le marché des transferts pour bâtir une équipe capable de s’imposer en Ligue des champions.
La finale avait pourtant très mal débuté pour City avec la sortie sur blessure à la 36e minute de son meneur de jeu belge Kevin De Bruyne, visiblement touché à la cuisse droite et remplacé par l’Anglais Phil Foden. Le buteur norvégien Erling Haaland, auteur de 52 réalisations cette saison, toutes compétitions confondues, est lui resté muet et n’a quasiment pas pesé sur la rencontre.
Pour l’Inter Milan, l’accession en finale relève en soi de l’exploit et le club italien n’a pas à rougir de sa prestation même s’il échoue à reconquérir un trophée qu’il a déjà soulevé trois fois (1964, 1965, 2010).