L’image publique d’Elon Musk, PDG de Tesla, est en déclin depuis plusieurs mois, en particulier en raison de son soutien manifeste à la candidature de Donald Trump, l’actuel président des États-Unis. Récemment, cette situation a pris une tournure plus préoccupante avec la présence du magnat lors de l’investiture de Trump.
Bien que certains internautes appellent à “dissocier l’œuvre de l’artiste“, il est cependant clair que l’hostilité envers la marque américaine croît rapidement, entraînant des actes de vandalisme à l’encontre des véhicules de l’entreprise. Jusqu’à présent, ces incidents étaient principalement observés aux États-Unis, mais ils commencent à se répandre en Europe.
Cette semaine, une Tesla Model 3 stationnée dans une rue de Vienne, en Autriche, a été recouverte d’une croix gammée sur le capot et d’une croix sur le pare-brise. À Niort, en France, un homme de 76 ans a également vandalisé une Tesla dans un parking, se déclarant “ouvertement contre Elon Musk“, selon des sources médiatiques galloises.
L’année précédente, il a rapporté un incident similaire où plusieurs Tesla Cybertruck avaient été endommagées dans un parking de Fort Lauderdale, en Floride, avec des graffitis tels que “F*ck Elon”. Ces voitures attendaient alors d’être livrées à leurs clients.
L’image de Tesla continue de se dégrader
Les membres du Cybertruck Owners Club ont averti en 2024 que Tesla devrait envisager de renforcer la sécurité sur ses sites de livraison, car le camion semble être devenu la cible de nombreux détracteurs de Musk, qui estiment que ce modèle extravagant représente en grande partie la vision de l’entrepreneur, puisqu’il s’agit de son projet le plus personnel. Cela dit, la haine semble s’étendre aux autres modèles de la gamme.
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Il est intéressant de noter que les Tesla disposent d’un mode Sentinelle qui, a priori, devrait dissuader les auteurs de tels actes, puisqu’il s’agit d’une fonction qui permet d’enregistrer tout ce qui se passe autour de la voiture lorsqu’une activité proche est détectée.
Quoi qu’il en soit, il est peu probable que cela arrête la réaction croissante contre Musk et ses entreprises ; en fait, les autocollants “anti-Musk” deviennent populaires parmi les conducteurs de Tesla pour indiquer qu’ils ont acheté leur voiture avant d’être au courant de la dérive extrémiste de Musk.
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