Recharger une voiture électrique à l’étranger devient de plus en plus simple. Bien que les opérateurs continuent de privilégier un système complexe, impliquant cartes, abonnements et applications, le marché progresse dans une direction positive.
Néanmoins, certains aspects nécessitent encore des améliorations, comme le montre l’expérience désagréable de certains touristes français qui ont rapporté un souvenir inattendu de leur séjour en Espagne avec leur véhicule électrique.
Les principaux acteurs de cette affaire sont un couple de retraités français et le réseau de recharge Shell. Ils ont choisi de passer leurs vacances en Espagne à bord de leur MG4, une voiture électrique qui leur a permis de parcourir le pays sans encombre grâce à l’expansion du réseau de recharge public.
Le problème est survenu à leur retour, lorsqu’ils ont reçu leur première facture du groupe Shell pour avoir rechargé leur véhicule à une borne de stationnement à Madrid. “J’ai rechargé mon véhicule avec ma carte Shell entre le 25 et le 26 décembre, le jour de notre départ. Au total, 18,88 kWh.” Cette recharge leur a réservé une surprise désagréable : le montant exigé par l’opérateur était exorbitant, atteignant 71,77 euros, un montant totalement déraisonnable.
Cependant, ce n’était que le début de leur calvaire, car quelques jours plus tard, une seconde facture est arrivée à leur domicile, toujours pour la même opération, mais cette fois-ci pour un montant de 1 124 euros.
Dans cette deuxième facture, il est indiqué que la recharge aurait débuté à 12h34 dans la nuit du 25 décembre, ce qui est impossible, les propriétaires affirmant qu’ils ne chargeaient pas à ce moment-là, mais qu’ils prenaient un Uber pour d’autres affaires.
L’analyse de la facture révèle une nouvelle erreur du système, qui a enregistré une charge de seulement 10 kWh et des frais de connexion s’élevant à 925,40 euros. “Cela représente plus de douze jours de connexion“, déclare la personne concernée, qui conserve tous les reçus, toujours perplexe. “Cependant, nous avons quitté les lieux avant 22 heures le 26 décembre“.
Il est évident que tout système peut rencontrer des erreurs lors de la recharge ou de l’évaluation du temps d’occupation d’une station de recharge par un véhicule. Le problème majeur ici réside dans le silence total de l’opérateur.
Les personnes concernées ont d’abord tenté d’obtenir un remboursement par courriel, mais n’ont reçu aucune réponse. Elles ont ensuite envoyé une lettre recommandée en anglais et en français au siège du groupe à Amsterdam, qui est également restée sans réponse.
Finalement, la victime a contacté le numéro d’urgence des stations Shell et a été accueillie par une personne très aimable située en Irlande. Celle-ci lui a confirmé que la deuxième facture était anormale et, après lui avoir demandé un numéro de téléphone pour joindre le siège, lui a indiqué que cela n’était pas possible et qu’elle devait réécrire au service financier.
C’est ce qu’elle a fait, mais depuis, elle n’a reçu que le silence, sans remboursement des montants indûment facturés ni aucune explication.
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