Bluesky a récemment effectué une mise à jour significative, apportant des améliorations notables dans deux domaines essentiels de l’expérience utilisateur : les vidéos et la gestion des messages.
La durée maximale des vidéos a été étendue, passant d’une minute à trois minutes, permettant ainsi aux créateurs de développer des récits visuels plus élaborés. Cette évolution est également bénéfique pour les utilisateurs de Flash, l’application associée à Bluesky pour la photographie et la vidéo.
En outre, la mise à jour introduit des outils sophistiqués pour la gestion des messages directs, offrant aux utilisateurs un meilleur contrôle sur leur boîte de réception. Une nouvelle section intitulée “Demandes” a été ajoutée, servant de filtre pour les messages provenant d’utilisateurs non suivis. De plus, les utilisateurs peuvent désormais refuser des conversations, renforçant ainsi leur capacité à gérer le flux croissant de messages indésirables.
Cette annonce a été faite lors du discours de Jay Graber, le PDG de Bluesky, au SXSW. Sur scène, M. Graber a évoqué la croissance de cette plateforme de médias sociaux décentralisée, qui compte près de 33 millions d’utilisateurs. Arborant un tee-shirt portant l’inscription “mundus sine caesaribus”, une référence à Mark Zuckerberg, il a réaffirmé que Bluesky était “à l’épreuve des milliardaires”.
Le concept, tel qu’expliqué par Graber, est clair : la structure de Bluesky permet aux utilisateurs de migrer aisément vers d’autres applications tout en conservant leur réseau de contacts, au cas où un milliardaire prendrait les rênes de la plateforme ou si la direction prenait des décisions jugées inacceptables.
La transparence constitue le fondement, garantissant qu’une alternative est toujours accessible, tout en utilisant le même réseau social. L’écosystème de Bluesky est peu enclin à accepter des changements brusques et non désirés.
Graber a également évoqué l’avenir de Bluesky, en abordant des thèmes tels que le modèle économique et l’intelligence artificielle. Concernant l’aspect commercial, il a mentionné que l’entreprise envisageait d’introduire des abonnements et des services payants destinés aux développeurs créant des applications sur Bluesky.
De plus, l’idée de mettre en place une “place de marché” pour des fonctionnalités, telles que des services de modération ou des flux personnalisés, dont l’entreprise pourrait bénéficier, est actuellement à l’étude.
En ce qui concerne les grands modèles linguistiques, M. Graber a précisé que l’entreprise collaborait avec plusieurs partenaires pour développer un mécanisme permettant aux utilisateurs de donner leur consentement à l’utilisation de leurs données pour l’entraînement de l’intelligence artificielle générative, en mettant l’accent sur la transparence et le contrôle individuel.
Commentaire 0
Soyez le premier à commenter !