Elon Musk a exprimé son soutien indéfectible au gouvernement de Donald Trump. Dès le lancement de sa campagne en 2024, le magnat a investi des sommes considérables pour financer ses activités. Suite à la victoire du président américain, Musk a intégré l’administration dans le but de diminuer les dépenses publiques.
Cependant, cette implication lui a coûté bien plus que ses investissements durant la campagne républicaine. En effet, Musk fait face à un discrédit populaire qui entraîne des attaques contre plusieurs de ses propriétés, notamment ses véhicules électriques et ses points de vente. L’intensité de ces attaques a conduit le gouvernement américain qualifier ces actes de “terrorisme intérieur“.
Les représailles à l’encontre d’Elon Musk ne s’arrêtent pas là. Le PDG de Tesla a exprimé son désaccord avec les droits de douane instaurés par Donald Trump sur presque tous les pays. L’administration privilégie, en revanche, un système de libre-échange avec un taux de droits de douane de 0 %. Cette politique est manifestement bénéfique pour l’homme d’affaires et ses nombreuses entreprises, dont Tesla. C’est pourquoi il a récemment été critiqué par un fonctionnaire de la Maison-Blanche.
Elon Musk est sous le feu des critiques, y compris de la part du gouvernement
Plus précisément, c’est Peter Navarro, le principal conseiller commercial du président Donald Trump, qui a remis en question la crédibilité de l’entrepreneur. Lors d’une conférence de presse, il a été interrogé sur la position de Musk concernant les droits de douane et n’a pas hésité à disqualifier le PDG de Tesla.
«Concernant les droits de douane et le commerce, il est clair pour nous à la Maison Blanche, ainsi que pour le peuple américain, qu’Elon Musk est un constructeur automobile, mais il ne se limite pas à cela. Il agit principalement en tant qu’assembleur de véhicules. Sa passion pour les voitures est indéniable, et il recherche des pièces à bas prix provenant de l’étranger. Une grande partie des composants qu’il utilise provient du Japon, de Chine et de Taïwan», a déclaré M. Navarro à propos de M. Musk.
Elon Musk a souligné que Navarro est largement reconnu comme l’« architecte » des politiques tarifaires de Trump lors de son intervention sur CNBC. Ce constat, parmi d’autres, a conduit le PDG de Tesla à se positionner comme un sujet de discorde parmi les divers conseillers du président américain. “J’espère qu’un accord sera trouvé entre l’Europe et les États-Unis pour établir des droits de douane nuls, favorisant ainsi une zone de libre-échange“, a exprimé Elon Musk.
En réponse à cette situation, Navarro a tenté de réduire légèrement les tensions avec le magnat en déclarant : “La principale divergence entre notre vision et celle d’Elon réside dans le fait que nous souhaitons que les pneus soient fabriqués à Akron, les transmissions à Indianapolis, les moteurs à Flint et Saginaw, et les voitures ici. Elon, quant à lui, dépend principalement de pièces importées pour la fabrication des véhicules Tesla aux États-Unis.”
Cependant, il se pourrait que les jours d’Elon Musk au sein du gouvernement américain soient comptés. Le PDG de Tesla est arrivé avec l’intention de “réformer” les dépenses jugées superflues au sein de l’État. Une fois cette mission accomplie, le magnat envisagerait de quitter son poste pour retourner à ses activités habituelles.
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