Le passage des angles carrés aux coins arrondis sur le S26 Ultra, c’est pas juste une question d’esthétique ou de “ça fait joli”. Sur le plan technique, ça influe directement sur l’ergonomie et la mécanique du châssis.
Des angles plus doux réduisent les points de pression quand tu tiens le téléphone à une main, surtout sur des dimensions XXL comme le S Ultra. Moins de gêne en main, mais aussi potentiellement moins de microfissures dues aux chocs, les coins pointus, c’est souvent l’endroit où la coque encaisse le plus. Donc côté durabilité, c’est pas idiot, surtout pour des appareils qui coûtent un bras.
Et puis, difficile de pas remarquer la tendance générale du marché haut de gamme. Le Pixel 10 Pro, l’iPhone 17 Pro (enfin, d’après les leaks), tout le monde arrondit la bête. Pourquoi ? Les tests utilisateurs sont unanimes : la prise en main compte presque autant que la fiche technique.
Samsung avait déjà fait le pas avec le S25 Ultra, mais là, ça sent le changement plus radical, peut-être pour harmoniser la gamme avec les nouveaux standards du moment. D’autant que ça permet d’intégrer des écrans incurvés façon “edge”, tout en limitant les touches accidentelles sur les bords, un vrai casse-tête pour les ingénieurs.
Côté hardware, le Snapdragon 8 Elite 2, c’est pas juste un nom qui claque. On parle d’une gravure encore plus fine, probablement en 3 nm, avec des cœurs CPU et GPU qui devraient pulvériser les benchmarks actuels. De quoi gérer l’IA embarquée, la 5G++ et toutes les applis gourmandes sans sourciller.
Ça promet aussi une meilleure gestion thermique, ce qui n’est pas un détail : plus le design s’affine, plus la dissipation de chaleur devient un casse-tête. Samsung devra sûrement bosser sur de nouveaux matériaux ou une chambre à vapeur plus efficace pour éviter que le S26 Ultra chauffe comme une poêle à crêpes.
Sur la photo, le capteur 200 MP avec ouverture f/1,4, c’est du lourd. Plus d’ouverture, c’est plus de lumière, donc de meilleures perfs en basse luminosité, moins de bruit, et des clichés de nuit qui pourraient enfin rivaliser avec ceux des Pixel. Mais attention : à ce niveau de résolution, la gestion de la stabilisation optique et du traitement logiciel devient ultra pointue. Samsung va devoir optimiser son pipeline photo pour que chaque pixel compte, surtout avec des modules aussi fins.
L’écran Dynamic AMOLED 2X de 6,9 pouces, c’est massif. Mais s’ils arrivent vraiment à affiner le châssis et à réduire le poids, ça va changer la donne côté usage au quotidien, surtout pour ceux qui jurent par le S Pen (les fans de productivité, vous êtes servis). On peut aussi s’attendre à un taux de rafraîchissement variable, histoire de grapiller un peu d’autonomie malgré la dalle immense.
Dernier point, les rendus CAO qui ont leaké, c’est bien beau, mais comme souvent, ça reste de la spéculation. Les modules photo inspirés du Z Fold7 pourraient annoncer une nouvelle organisation des capteurs, voire une intégration plus poussée de l’IA pour la gestion multi-objectif. Mais tant qu’on n’a pas vu de prototypes physiques, prudence.
En résumé, ce virage de Samsung, c’est pas juste du cosmétique : on sent une vraie volonté de moderniser l’ergonomie, d’optimiser la robustesse et de rester dans la course face à la concurrence. Le S26 Ultra, s’il tient ses promesses techniques, pourrait bien devenir la nouvelle référence du segment ultra haut de gamme… mais bon, 2026, c’est reste encore un peu de chemin.

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