Aujourd’hui, le choix d’un navigateur web relève presque d’une stratégie : entre Microsoft Edge, Mozilla Firefox, Opera, Brave, et bien entendu Google Chrome, l’offre est large et compétitive.
Pour beaucoup, la rapidité d’exécution reste un critère majeur, et selon les derniers tests, Chrome vient de prendre une avance significative sur ce terrain. Google ne s’est d’ailleurs pas privé de communiquer ses résultats avec enthousiasme. Lors d’un benchmark Speedometer récent, Chrome a affiché le score le plus élevé jamais enregistré à ce jour.
Ce test analyse en profondeur la performance du navigateur, en évaluant l’analyse HTML, le traitement JavaScript et JSON, ainsi que la gestion du DOM (modèle d’objet du document), sans oublier l’insertion et la suppression d’éléments, le calcul des tailles de texte ou encore l’application des feuilles de style CSS. L’ensemble du processus de rendu, du calcul de mise en page à l’affichage final des pixels, est passé au crible.
D’un point de vue technique, Google met en avant des optimisations majeures : réorganisation des structures de données internes, meilleure gestion de la mémoire, et adaptation des mécanismes de cache pour maximiser l’efficacité du processeur. L’intégration d’Oilpan, un système de gestion mémoire avancé, a permis de compacter les données de manière optimale, réduisant ainsi le gaspillage de ressources et accélérant les différentes opérations.
Le test en question a été mené sur un Apple MacBook Pro M4 sous macOS 15, avec un score de 52,35 à la clé, soit une amélioration de 10 % par rapport aux résultats d’août 2024. Google estime que ce gain représenterait, à l’échelle globale, une économie de 58 millions d’heures pour les utilisateurs passant dix minutes par jour sur Chrome.
Un chiffre certes impressionnant, qui vise à illustrer l’ampleur des progrès réalisés, qui font de Google Chrome non seulement le navigateur le plus rapide mais également le plus puissant. Des caractéristiques, sans doute, qui ne cessent d’attirer le plus grand nombre d’utilisateurs.
Cela dit, la position dominante de Chrome n’efface pas certaines critiques, notamment sur sa consommation de mémoire vive, souvent jugée trop importante par rapport à la concurrence. Google a d’ailleurs multiplié les efforts pour corriger ce point, en s’appuyant notamment sur l’intelligence artificielle pour optimiser la gestion de la RAM à chaque session.
Il convient également de rappeler que Chrome n’est pas le seul à revendiquer des avancées en termes de vitesse. Microsoft, par exemple, annonçait récemment des améliorations significatives des performances pour Edge, preuve que la compétition reste particulièrement dynamique sur le marché des navigateurs web.
Source : Blog Chromium