Grand Theft Auto, c’est un peu le roi du clin d’œil malicieux à la pop culture et au monde réel. Depuis des années, la série s’amuse à détourner tout ce qui fait notre quotidien : des marques, des réseaux sociaux, des gadgets, rien n’échappe à leur satire.
On se souvient tous du fameux iFruit qui remplaçait l’iPhone, ou du très subtil Life Invader, copie conforme de Facebook mais en version bien plus grinçante. Même les constructeurs automobiles comme Mitsubishi se retrouvent transformés en Maibatsu, histoire de bien appuyer la caricature. C’est devenu une vraie marque de fabrique pour Rockstar, un petit plaisir coupable qui fait sourire à chaque nouvelle référence découverte.
Et là, alors que l’arrivée de GTA 6 se rapproche (et que l’attente devient franchement interminable), une nouvelle fuite vient relancer la machine à théories. C’est encore Tez2, un habitué des scoops sur GTAForums, qui a mis le feu aux poudres en dévoilant une liste de nouveaux noms de domaines enregistrés par Take-Two. Le gars est une vraie fouine : il repère des détails que personne ne regarde, comme ces domaines planqués, fraîchement enregistrés, qui pourraient bien nous donner un avant-goût des nouvelles blagues de Rockstar
Tez2 explique d’ailleurs que certains de ces domaines pourraient servir de sites web internes au jeu, un procédé déjà utilisé dans GTA IV et V pour renforcer l’immersion. Parfois, ces sites sont consultables dans le jeu, parfois ils redirigent vers des pages officielles ou de fausses publicités. Mais il laisse aussi entendre que quelques-uns pourraient n’avoir aucun rapport direct avec GTA 6 ; après tout, Rockstar aime jouer avec les attentes.
Voici donc la liste des domaines suspectés
- what-up.app (déjà évoqué dans des fuites antérieures)
- rydeme.app
- buckme.app
- leonidagov.org
- brianandbradley.com
- hookers-galore.com
- wipeoutcornskin.com
- myboyhasacreepycorndog.com
En creusant un peu, on constate que What-Up s’annonce comme une parodie évidente de WhatsApp, alors que RideMe pourrait bien être une version satirique d’Uber ou de tout autre service de VTC. Les internautes, eux, ne manquent pas d’imagination : certains avancent que Brian and Bradley serait un clin d’œil malicieux au cabinet d’avocats Morgan & Morgan, particulièrement célèbre outre-Atlantique. D’autres voient dans Hookers Galore une caricature d’OnlyFans, voire, pour ceux qui aiment l’humour absurde, un simple site de pêche ! Rockstar n’a jamais eu peur de pousser la blague très loin, quitte à flirter avec le grotesque.
Ce qu’il faut retenir, c’est que Rockstar s’est construit une réputation solide en mêlant satire sociale et observation fine des travers du monde moderne. Chaque marque fictive n’est pas qu’un simple pastiche, mais aussi un commentaire acéré sur notre rapport à la technologie, à l’argent, ou encore à la notoriété.
On peut donc s’attendre à ce que GTA 6 poursuive cette tradition, en multipliant les références subtiles et les clins d’œil provocateurs. L’équipe de développement sait que les joueurs attendent ces petits détails qui font toute la saveur de la série, et il serait étonnant qu’ils déçoivent sur ce point.
En somme, si la liste des domaines s’avère exacte, on peut déjà anticiper une galerie de sites web fictifs à la fois drôles, dérangeants et parfois troublants de réalisme. C’est un peu la signature de GTA : derrière l’humour et la dérision, une réflexion acerbe sur notre époque. Bref, il y a fort à parier que Rockstar n’a pas fini de nous surprendre, et que GTA 6 sera à la hauteur de l’attente, au moins sur le terrain de la satire.

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